Comment ouvrir un centre de contrôle technique automobile ?

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Le secteur est actuellement dominé par la franchise et est en pleine expansion. En France, on peut compter plus de 6000 centres de contrôle technique automobile. Mais comment ouvrir un centre de contrôle technique ? Et quelles sont les démarches à suivre et les formalités nécessaires ?

Le secteur du contrôle technique en France

Sur le territoire français, le contrôle technique est devenu obligatoire à partir de la quatrième année et ensuite tous les deux ans pour les véhicules particuliers, les véhicules utilitaires de 2 ou 3 places, et les camionnettes et les camping-cars de moins de 3,5 tonnes. Une telle décision a été prise par le pouvoir public afin de renforcer la sécurité routière. Ainsi, des millions de voitures devront passer dans un centre chaque année pour vérifier si elles répondent aux normes en vigueur ou non. On peut donc en déduire que le secteur est en plein essor… C’est pourquoi il attire de nombreux professionnels. De plus, son caractère immuable est un point important pour les entrepreneurs. D’ailleurs, si vous intégrez un réseau déjà existant, la réussite professionnelle sera surement au rendez-vous.

Se lancer dans le contrôle technique : comment maximiser la rentabilité ?

Ouvrir un centre de contrôle technique représente une opportunité intéressante, mais encore faut-il en faire une activité durable et rentable. Une bonne préparation en amont est essentielle pour éviter les écueils financiers, optimiser votre activité dès le départ et assurer sa pérennité. Plusieurs leviers peuvent être actionnés pour atteindre cet objectif, qu’il s’agisse du choix du lieu, de l’investissement initial, ou encore de l’intégration à un réseau. Voici les points clés à prendre en compte pour ouvrir un contrôle technique rentable.

L’importance de l’emplacement

Choisir un bon emplacement est essentiel pour attirer une clientèle régulière. Une zone avec un trafic important, proche de zones résidentielles ou de zones industrielles, sera plus favorable pour ouvrir un contrôle technique rentable.

Bien gérer son investissement initial

L’investissement de départ peut être conséquent (achat du matériel, aménagement du local, formation). Il est donc crucial de bien budgétiser et de comparer les options (franchise ou indépendant) pour éviter les mauvaises surprises. Une étude de marché préalable peut vous aider à anticiper les besoins réels du secteur dans votre zone géographique.

Le rôle de la notoriété et du réseau

Rejoindre un réseau reconnu permet de bénéficier d’un accompagnement, d’une visibilité nationale, et parfois même de conditions tarifaires avantageuses sur les équipements. Ces avantages sont loin d’être négligeables pour ouvrir un contrôle technique rentable, surtout lorsqu’on débute sans notoriété locale.

franchise contrôle technique

Les avantages de rejoindre une franchise existante

Voici quelques avantages concrets à intégrer un réseau déjà structuré :

  • Notoriété et image de marque déjà établies
  • Formation initiale et accompagnement régulier
  • Outils marketing fournis (signalétique, communication locale)
  • Aide à l’obtention de l’agrément
  • Accès à des tarifs préférentiels sur les équipements
  • Partage d’expérience entre membres du réseau
  • Meilleure visibilité sur internet et géolocalisation automatique

Quels sont les critères ?

Le centre de contrôle technique est la seule habileté à réaliser les contrôles techniques obligatoires imposés par la loi. De la sorte, il ne peut exercer d’autres métiers. Attention ! Pour être légal, il doit être agréé par le préfet du département où il se trouve et le numéro d’agrément doit être affiché sur tous les documents émis. Pour bénéficier d’un agrément, votre entreprise doit avoir un bâtiment et une activité indépendante d’un garage et vous devez avoir le matériel et l’infrastructure nécessaires pour effectuer les contrôles exigés par la loi en bonne et due forme. Et enfin, vous devez disposer d’un système qualité NF EN ISO/CEI 17020. En outre, celui qui se chargera du poste de « contrôleur » devra également être agréé par le préfet. Les critères essentiels sont : avoir un casier judiciaire B2 vierge, avoir suivi des formations adéquates d’au minimum de 1425 heures, avoir 5 ans d’expérience et avoir un certificat de qualification professionnelle. De même, il doit justifier d’une formation de 20 heures au moins chaque année ainsi que 300 visites réalisées tous les ans. Pour terminer, il doit être validé par un audit tous les deux ans.

Que faire : travailler seul ou intégrer un réseau ?

Même s’il est possible d’ouvrir un centre de contrôle technique indépendant, la meilleure solution demeure l’intégration à l’un des grands groupes français :

  • Autosur : il a été créé par le groupe SECTA en 1990. Les investisseurs ont le choix entre 3 formules : la formule pour les véhicules légers, pour les véhicules de collection et pour les poids lourds
  • Autovision : il a ouvert ses portes en1990 et dispose à plus de 1000 centres. I regroupe les professionnels spécialisés dans le contrôle des véhicules légers et les poids-lourds
  • Dekra – Norisko : il est présent dans de nombreux pays. Mais rien qu’en France, on peut recenser plus de 1500 centres de contrôle technique
  • SGS, regroupant Auto sécurité et Securitest : le groupe a acquis une bonne réputation auprès des consommateurs et compte actuellement plus de 1100 centres

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