Nouvelle réglementation du contrôle technique

Le taux d’accident routier est encore conséquent en France. Ainsi, le pouvoir public s’est mis en tête un objectif : réduire de 50% le nombre de personnes tuées sur les routes d’ici à 2020. Ainsi, depuis le 20 mai 2018, une nouvelle réglementation du contrôle technique a été mise en application sur le territoire.

Qui est concerné par le contrôle technique ?

Sont soumis au contrôle technique tous les véhicules motorisés ayant au moins 4 roues et un Poids Total Avec Charge inférieur à 3,5 tonnes. Le premier contrôle est effectué à la quatrième année. Ensuite, il sera réalisé tous les 2 ans. Seules les voitures de collection bénéficient d’un contrôle périodique plus allégé : tous les 5 ans.

Sont exclus les motos à 2 et à 3 roues, les tracteurs, les caravanes, les remorques, les voitures sans permis, les voitures des services diplomatiques, les véhicules de l’armée et les véhicules de rallye ou de course sur circuit.

Pourquoi renforcer le contrôle technique en France ?

Le contrôle technique 2018 garantit la performance et le bon état du parc français. Ainsi, c’est une mesure très efficace pour réduire le nombre d’accidents sur route et pour assurer la santé du public. Pourquoi ? Parce que les voitures trop anciennes ou en piteux état seront extraites de la circulation. C’est donc un bon moyen pour minimiser les émissions de gaz polluant et pour renforcer la sécurité routière, car toutes les défaillances seront constatées d’avance par un contrôleur agréé.

Quels sont les changements apportés ?

Le contrôle technique a actuellement pris l’appellation de « contrôle technique périodique ». Seuls les véhicules de plus de 4 ans sont soumis à ce type de contrôle tous les 2 ans. Aujourd’hui, selon la nouvelle règlementation du contrôle technique, les points de contrôle sont passés de 123 à 133 et le nombre de défaillances de 410 à 610. En outre, on peut citer trois niveaux de défaillance, à savoir :

  • la défaillance mineure : on compte 136 points qui doivent être réparés. Attention ! Les défaillances sont écrites dans le procès verbal, mais ne nécessitent pas une contre-visite
  • la défaillance majeure : elle concerne 336 points. L’automobiliste devra faire constater les réparations dans un délai de 2 mois au maximum
  • et la défaillance critique : elle touche 126 points. Le véhicule ne peut plus circuler après minuit et sera par la suite soumis à une contre-visite après réparation

Remarque : Le non-respect du délai de contre-visite est passible d’une amende de classe 4.

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